Ces outils me sont chers, chers à mon cœur. Peut-être parce que je m’en sers tout au long de mes journées. Nous les avons tous, sans même nous en rendre compte. Elles sont magiciennes et, parfois, plus. Elles sont habiles et pourtant si fortes. Il faut le dire, je les maltraite. Ces outils qui sont mes mains.
Ses mains qui me permettent de former vos histoires. Elles ont connu les blessures au scalpel et mes rires, face aux incisions. Elles deviennent mes yeux lors d’un ponçage et ressentent chaque épaisseur la plus infime.
Elles sont et resteront mes précieuses.